Concept de gestion des sangliers dans les réserves d’oiseaux d’eau et de migrateurs
Au cours des 30 dernières années, les populations de sangliers ont fortement augmenté en Europe. La Suisse ne fait pas exception à cette tendance, en particulier dans les zones situées à l’interface entre les réserves naturelles et les surfaces agricoles. Les réserves naturelles ou les sites protégés offrent un abri, de la nourriture et de l’eau – trois facteurs importants qui influencent la répartition des sangliers. De plus, les surfaces à proximité cultivées intensivement, offrent une source de nourriture abondante et favorisent ainsi la croissance de la population. Une récente étude estime la densité de sangliers dans la réserve du Fanel à 20-26 individus par kilomètre carré. À notre connaissance, il s’agit de l’une des plus fortes densités de sangliers mesurées. De fortes densités de sangliers peuvent causer des dégâts considérables aux cultures agricoles voisines si celles-ci ne sont pas protégées. De même, il est possible que cela ait un impact négatif sur l’équilibre de l’écosystème de la zone humide du Fanel. Une gestion adéquate des populations de sangliers dans la réserve du Fanel est donc nécessaire.